Rétrospective 2020 : face à la crise Covid, la résilience de la profession vétérinaire

La pandémie de Covid-19 a conduit à une série de restrictions et de contraintes qui ont retenti sur l'exercice des vétérinaires.

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Maud LAFON

Bilan

Si la pandémie de Covid-19 a conditionné une grande partie de l'actualité professionnelle en 2020, elle n'a pas éclipsé les autres dossiers qui concernent les vétérinaires. Certains ont même eu la chance d'enregistrer des avancées, comme des dispositions en faveur du maillage territorial apportées par la loi Ddadue. D'autres sujets ont également connu des évolutions mais cette fois de nature à susciter des inquiétudes, à l'instar du projet de création d'une 5e école vétérinaire privée. Retour sur une année très particulière.

Covid-19 : le fil rouge de l'année 2020

La première mention du Covid-19 dans nos colonnes a été faite en janvier (DV n° 1514) dans un article de notre consoeur Jeanne Brugère-Picoux, professeur honoraire de pathologie du bétail et des animaux de basse-cour à l'école vétérinaire d'Alfort, relatif à « l'épidémie de Wuhan ».

L'extension au reste du monde de la maladie, son évolution tout au long de l'année et encore aujourd'hui a conduit à une série de restrictions et de contraintes qui ont retenti sur l'exercice des vétérinaires.

- Une activité vétérinaire impactée mais relativement préservée

Outre les gestes barrières, deux confinements ont été décrétés, impactant la profession vétérinaire.

Lors du premier confinement, les autorités ont demandé aux vétérinaires de limiter leurs activités aux seules missions essentielles dont la liste a été publiée par la Direction générale de l'alimentation (DV n° 1522). Les structures vétérinaires sont donc restées ouvertes mais avec une restriction d'activité.

Lors du second confinement, en octobre, aucune restriction ne leur a été imposée. La seule exigence des autorités était le respect des gestes barrières.

En termes de chiffre d'affaires, si une baisse de 25 % a été enregistrée en avril, elle ne s'est pas ressentie sur l'année puisque les vétérinaires bouclent 2020 avec un chiffre d'affaires qui déjà augmentait de 16 % en mai pour aboutir, à fin novembre 2020, à une hausse annuelle de 6,9 % pour l'activité canine (DV n° 1555).

- Les vétérinaires ont offert leur concours

Les vétérinaires ont proposé leur aide tout au long de l'année en donnant ou prêtant du matériel aux structures hospitalières humaines.

Plus de 5 000 vétérinaires se sont par ailleurs portés volontaires pour rejoindre la réserve sanitaire.

Pour la détection du Sars-CoV-2 chez des personnes malades, notre confrère Dominique Grandjean, professeur à l'école vétérinaire d'Alfort et chef du service vétérinaire des pompiers de Paris, a entraîné huit chiens de détection d'explosif et de recherche de personnes.

Il a présenté ce projet, mis en oeuvre dans le cadre du concept Nosaïs, qui vise à développer l'utilisation du sens olfactif du chien dans le dépistage précoce de maladies chroniques prolifératives comme les cancers, les maladies dégénératives ou à développement progressif, le 27 mai, à l'école vétérinaire d'Alfort (DV n° 1532).

Tout au long de l'année, il a rallié de nouveaux soutiens et son programme de détection du Covid-19 grâce à l'odorat canin s'est étendu. Le projet a notamment reçu le soutien de l'OMS.

- Le risque zoonotique évalué

La première découverte d'un cas symptomatique chez un chat et l'interrogation sur le risque zoonotique remonte au 27 mars avec la mise en évidence d'un cas en Belgique chez un individu vivant dans l'entourage d'une femme touchée par le Sars-CoV-2. Deux chiens non symptomatiques avaient déjà été déclarés à Hong-Kong le 26 février puis le 18 mars.

Plusieurs études ont été menées et ont confirmé la sensibilité particulière des chats et des furets au virus sans toutefois que leur implication dans la diffusion du virus ne soit suspectée.

Le premier chat porteur a été examiné en France le 13 avril dans une clinique de l'Essonne (DV n° 1528).

Des félins sauvages ont été dépistés positifs dans plusieurs pays.

Le problème viendra surtout des élevages de visons avec la première découverte de cas dans deux fermes néerlandaises le 26 avril puis la mise en évidence d'un variant viral, potentiellement transmissible à l'Homme (DV n° 1549). Cette évolution a notamment conduit le Danemark à ordonner l'abattage de la totalité de son cheptel.

Un élevage de visons en France a été touché (DV n° 1550), attirant l'attention sur ce type d'élevages dont la fermeture définitive devrait intervenir en 2025.

- Les capacités des laboratoires d'analyses vétérinaires peu mobilisées

Les quelque 70 laboratoires d'analyses vétérinaires offrent précocement leurs services dans le dépistage du Sars-CoV-2 mais n'ont été autorisés à fournir des tests que le 6 avril.

Dès les premières annonces de restriction d'activité de la part du gouvernement, dans le cadre de la crise du Covid-19, les laboratoires départementaux se sont organisés pour maintenir un service public de l'analyse, notamment en ce qui concerne la sécurité alimentaire, tout en évitant la propagation du virus et en préservant la santé de leurs salariés.

« Le réseau des LDA est suffisamment dense à l'échelon national, et avec les capacités nécessaires, pour offrir une alternative au cas où les laboratoires internes ne seraient plus en capacité d'assurer les contrôles nécessaires » , précisait l'Adilva* le 30 mars. 

Un arrêté, publié le 15 avril, a ouvert la voie d'un potentiel approvisionnement des laboratoires d'analyses en tests de diagnostic du Covid-19 fabriqués par des laboratoires vétérinaires.

Le Syndicat de l'industrie du médicament et du réactif vétérinaires (SIMV) a annoncé, le 16 avril, sur son site Internet, la contribution de l'industrie du médicament et du diagnostic vétérinaire à la mobilisation contre le Covid-19 avec les premiers tests de dépistage humain de fabrication vétérinaire

- Report, annulation ou changement de format pour les événements professionnels

Pandémie oblige, presque tous les événements professionnels prévus après le 17 mars, date initiant le premier confinement, ont été reportés, annulés ou transformés en distanciel.

Un événement important a cependant pu avoir lieu en amont, la deuxième Journée nationale vétérinaire (JNV), dont le thème était « Vétérinaire, une profession au service de la Société », le 6 février, à Paris (DV n° 1516).

Cette journée a été l'occasion de lancer un cri d'alarme sur l'accès aux soins vétérinaires en productions animales. L'urgence absolue de la situation a été soulignée par l'ensemble des intervenants, notamment éleveurs et vétérinaires. La prise de conscience du côté des élus et des représentants de l'administration semble acquise. Des pistes d'amélioration qui devront associer les élus de la Nation ont été évoquées.

Les autres manifestations n'ont pu se tenir en présentiel. Le SNVEL** a d'abord reporté ses universités de printemps de Saint-Malo, programmées les 26 et 27 mars, avant de finalement devoir les annuler.

D'autres évènements du secteur vétérinaire ont dû être annulés en raison du Covid-19 comme la Journée Avef*** de Roissy, prévue le 14 mars.

Les séances de l'Académie vétérinaire ont dans un premier temps été annulées avant de se tenir en visioconférence.

Les journées nationales des Groupements techniques vétérinaires, prévues du 13 au 15 mai, ont été reportées du 28 au 30 octobre à Poitiers mais n'ont pu finalement se tenir que les deux premiers jours. C'est d'ailleurs le seul événement professionnel du second semestre qui a réussi à se tenir en présentiel avec le forum Ergone, les 15 et 16 octobre, à Lyon.

Le congrès FranceVet, prévu les 12 et 13 juin, a été repoussé à 2021.

L'assemblée générale de la FVE prévue en juin à Londres a été annulée. Elle s'est finalement tenue en visioconférence en novembre (DV n° 1553).

Les formats des congrès annuels de l'Avef et de l'Afvac**** ont été adaptés et les deux événements se sont tenus en distanciel.

Les modalités du concours vétérinaire ont dû également être revues avec notamment une suppression des épreuves orales du concours pour la voie BCPST.

Bien-être animal : des propositions et quelques avancées

Dès le 28 janvier, le ministre de l'Agriculture, Didier Guillaume, a affirmé son attachement au bien-être animal en dévoilant un plan gouvernemental le concernant (DV n° 1514). Il comporte 15 mesures fortes visant à inscrire le bien-être animal dans l'ADN de l'élevage et de la détention d'animaux de compagnie et sollicite l'aide des vétérinaires à plusieurs niveaux. Deux points solliciteront en particulier leur intervention : la fin de la castration à vif des porcelets et le renforcement des contrôles au chargement lors des transports d'animaux en habilitant pour cela les vétérinaires privés.

Une annonce faite à cette occasion concernait l'établissement de sanctions pénales en cas de non respect de l'identification féline. Elle a abouti avec la publication d'un décret, le 20 décembre, étendant aux chats la sanction pénale (contravention de 4 e classe) prévue en cas de méconnaissance de l'obligation d'identification (DV n° 1555-1556). Le même décret obligera, à compter de 2022, chaque éleveur à désigner un référent bien-être animal.

Si les animaux de rente motivent la majorité des annonces, les animaux de compagnie et les équidés ne sont pas oubliés et le ministre a notamment annoncé à cette occasion la publication attendue d'un rapport qui fait suite à une mission gouvernementale de six mois, confiée à notre confrère député Loïc Dombreval.

Ce dernier l'a rendu le 23 juin (DV n° 1535). Il y liste 121 mesures de nature à améliorer le bien-être animal. Toutes les mesures vont dans le même sens et visent à responsabiliser la filière et les détenteurs. La plupart de ces propositions mobilisent les vétérinaires, directement ou non.

Certaines ont été reprises dans une proposition de loi qu'il a déposée le 29 juillet avec 155 députés (DV n° 1537) mais qui s'éclipsera finalement devant une autre proposition, déposée conjointement par plusieurs députés de la majorité présidentielle, le 14 décembre, et qui devrait être débattue à l'Assemblée nationale le 26 janvier (DV n° 1555-1556).

Cette proposition de loi bénéficie de la procédure accélérée entre l'Assemblée nationale et le Sénat. Ce texte de loi sera enrichi par amendements au cours des débats afin de faire avancer dignement la cause animale dans notre pays, prévoit Loïc Dombreval.

Enfin, le nouveau ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, a lancé, le 20 décembre, conjointement avec les représentants des organismes professionnels vétérinaires, son plan national de lutte contre les abandons des animaux de compagnie (DV n° 1555-1556).

Le Brexit modifie le paysage européen et les règles de transport des animaux

Le Brexit, c'est-à-dire la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne (UE), a été acté pour le 31 janvier 2020, l'accord de sortie ayant été signé le 24 janvier 2020 par le Premier ministre britannique et par la présidente de la Commission européenne (DV n° 1514).

Toutefois, une période de transition s'est ouvert du 1er février jusqu'au 31 décembre 2020 pendant laquelle l'UE et le Royaume-Uni ont négocié de nouveaux accords.

Les modifications liées au Brexit et concernant notamment les transports d'animaux de compagnie, de rente et leurs produits ne sont donc effectives que depuis le 1er janvier 2021 (lire ici).

La Covid-19 accélère la voie de la télémédecine

Au cours du premier confinement, en pleine épidémie de Covid-19 et alors que de nombreuses cliniques vétérinaires ont choisi de restreindre leur activité aux urgences, suivant en cela une directive ordinale initiale, le Cnov et les organisations professionnelles vétérinaires ont annoncé, le 27 mars, avoir fait une demande aux autorités pour une expérimentation dans le domaine de la télémédecine (DV n° 1523).

Jusqu'à présent, seule l'activité de télé-expertise, entre deux vétérinaires dont l'un est plus sachant que l'autre dans un domaine particulier, était autorisée et encadrée réglementairement. La téléconsultation en B to C, d'un vétérinaire vers un propriétaire, restait interdite.

Le feu vert a été obtenu le 6 mai par le biais d'un décret daté de la veille et relatif à l'expérimentation de télémédecine par les vétérinaires. Il avait été soumis à l'examen du Conseil d'État en procédure d'urgence.

Renvoyant aux modalités de mise en oeuvre de l'expérimentation relative à la télémédecine par les vétérinaires, il a eu pour objet de « préciser les conditions d'expérimentation pour dix-huit mois de la télémédecine vétérinaire pour réaliser des actes de téléconsultation, télésurveillance, télé expertise, télé assistance médicale et régulation médicale vétérinaire ».

Cette voie a donc été autorisée « à titre expérimental et pour une durée de dix-huit mois à compter de (son) entrée en vigueur », soit jusqu'au 7 novembre 2021.

Un cas de rage chez un chat transmis par une chauve-souris et confirmation d'un cas humain en décembre

Un cas de rage chez un chat en Côte-d'Or a été confirmé, le 7 mai, par l'Institut Pasteur (DV n° 1530).

Le typage moléculaire du virus en cause a montré qu'il s'agissait d'un lyssavirus appartenant à l'espèce European bat 1 lyssavirus (EBLV-1) de sous-type b, le prélèvement ayant été expédié par le laboratoire départemental de Côte-d'Or. Autrement dit, l'animal a été contaminé par une chauve-souris.

En 2007, un précédent cas chez un chat dû à une contamination par la chauve-souris avait été diagnostiqué à Fontenay-le-Comte (Vendée). Le chat vivait au contact des chauves- souris dans les greniers de vieilles maisons du centre-ville.

En France, la rage chez les chauves- souris est répandue sur tout le territoire. Entre 1 et 10 cas sont confirmés chaque année.

Encore plus rare, un cas de rage humaine lié à une contamination par une chauve-souris a été confirmé en décembre par le CHU de Limoges et concerne un homme décédé d'encéphalite en août 2019 (lire ici).

Formation : projets de 5e école vétérinaire et nouvelle voie d'accès

Une modification législative, obtenue suite à un amendement à la loi dite LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche) qui se propose d'encadrer la possibilité de création d'écoles vétérinaires privées en France, déposé par des sénateurs, dont François Patriat et Sophie Primas, adoptée les 17 et 20 novembre par l'Assemblée nationale et le Sénat, a ouvert la voie à la création d'une cinquième école vétérinaire privée (DV n° 1550). Un tel projet a été déposé par UniLasalle et l'implantation de l'établissement est prévue à Rouen (76).

Ce projet a déclenché de violentes critiques de la part de plusieurs instances professionnelles et des élèves vétérinaires eux-mêmes qui regrettent de ne pas avoir été consultés en amont.

Après l'adoption de la modification législative, une nouvelle étape devrait s'ouvrir avec la rédaction des décrets d'application.

Ce sont ces décrets qui cristallisent désormais l'attention de la profession.

Un autre projet de 5 e école vétérinaire, cette fois publique, est porté par la région Nouvelle-Aquitaine et a été présenté par son président, Alain Rousset, à l'occasion de la cérémonie des voeux de l'Ordre, le 5 janvier 2021 (DV n° 1555-1556). Elle serait installée à Limoges.

Sur fond de difficultés de recrutement, la formation vétérinaire a connu une autre évolution importante en 2020 avec l'ouverture de la voie de recrutement post-baccalauréat via la parution d'un décret, le 5 décembre (DV n° 1552).

Grâce à cette nouvelle voie d'accès aux études vétérinaires, les élèves de classe terminale préparant le baccalauréat général pourront, dès 2021, candidater sur Parcoursup pour les ENV, qui organiseront une sélection selon des modalités définies par le nouveau texte.

Les étudiants pourront ainsi accéder au diplôme d'État de docteur vétérinaire après six ans d'études, durée des études vétérinaires communément rencontrée en Europe, alors que les voies conduisant actuellement en France à ce diplôme requièrent au moins sept ans d'études.

Cette nouvelle voie représentera quelque 160 étudiants par an (40 par ENV), soit environ 25 % des élèves des ENV. Le nombre d'étudiants accueillis dans les ENV a par ailleurs été augmenté de 35 % depuis 2012.

Maillage territorial : situation d'urgence et adoption définitive de la loi Ddadue

La loi Ddadue (diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne), qui comporte en son article 30 des avancées majeures pour la profession vétérinaire, a été adoptée, le 18 novembre, à l'Assemblée nationale (DV n° 1550).

Le SNVEL notamment a exprimé sa satisfaction liée au fait que la loi Ddadue comporte plusieurs mesures visant à conforter le maillage vétérinaire en zones rurales. Le syndicat avait alerté tout au long de l'année sur le caractère urgent de la situation.

La loi autorise désormais les collectivités territoriales ou leurs groupements à attribuer des aides aux vétérinaires contribuant à la protection de la santé publique et assurant la continuité et la permanence des soins aux animaux d'élevage dans les zones définies comme des déserts vétérinaires ou sous-denses. Ces dispositions concernent également les étudiants vétérinaires qui s'engageraient à y exercer durant cinq années consécutives.

Ces zones éligibles aux aides seront définies par arrêté du ministre en charge de l'agriculture en prenant en compte les données fournies par l'Observatoire national démographique de la profession vétérinaire animé par l'Ordre, dans le cadre de l'Atlas démographique de la profession vétérinaire qu'il publie chaque année et qui est téléchargeable sur le site de l'Ordre (https://urlz.fr/ejUo).

La mise en place de ce nouveau dispositif et le déploiement opérationnel d'aides dans les zones rurales les plus durement touchées dans les plus brefs délais est conditionnée à la publication des textes d'application de la loi dont les instances profes­sionnelles souhaitent la publication au plus vite.

Bayer passe sous la coupe d'Elanco

Après avoir conclu un accord définitif en août 2019 (DV n° 1492) et obtenu le feu vert de la Commission européenne (DV n° 1534), Elanco Animal Health Incorporated a annoncé avoir finalisé, le 3 août, l'acquisition de Bayer Santé animale pour un montant évalué à 6,89 milliards de dollars.

Chevaux mutilés : la profession se mobilise

Au printemps et à l'été, la France a été confrontée à une série de mutilations d'équidés et les vétérinaires ont été conviés à apporter leur aide pour aider à sérier les cas et faire avancer les enquêtes (DV n° 1538).

Les instances professionnelles ont pris position et inciter les confrères à appuyer les autorités et à conseiller les propriétaires. Elles ont mis plusieurs outils pratiques à disposition des confrères.

Trois radiations du tableau de l'Ordre pour des établissements appartenant au réseau Anicura

Un CHV, une clinique et une clinique de référés, tous trois membres du réseau Anicura, ont fait l'objet d'une radiation administrative par le Cnov pour non respect des règles sur l'actionnariat (DV n° 1539 et 1555-1556).

Les trois entités concernées ont fait appel devant le Conseil d'Etat et poursuivent leur exercice en attendant que ce dernier rende son jugement.

Plusieurs colloques et tables rondes ont exploré dans l'année la croissance des chaînes et réseaux de cliniques et un questionnement corollaire qui est celui de la garantie de l'indépendance de la profession (DV n° 1543).

Le sujet de l'indépendance professionnelle devrait mobiliser les organisations professionnelles vétérinaires en 2021. SNVEL et Ordre appellent de leurs voeux cette réflexion.

Le groupe Hippocampe cesse ses activités

La centrale d'achats Hippocampe a cessé ses activités à la fin de l'année, faute de repreneur (DV n° 1543). Le site de Caen cependant a été repris par Coveto permettant le maintien de l'emploi de 26 salariés (DV n° 1552).

* Adilva : Association française des directeurs et cadres de laboratoires vétérinaires publics d'analyses.

** SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral.

*** Avef : Association vétérinaire équine française.

**** Afvac : Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie.

Article paru dans La Dépêche Vétérinaire n° 1557

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