Le pomsky dispose enfin d'un standard de référence

Cynophilie

Le pomsky, race de chien relativement récente, a été créé aux États-Unis il y a une vingtaine d'années par des passionnés qui cherchaient à produire un petit husky capable de s'adapter à la vie en appartement.

Il y a environ 10 ans, il a fait son entrée en France où il est de plus en plus prisé mais toujours pas reconnu par la Fédération cynologique internationale (FCI), donc par la Centrale Canine. Si au départ le pomsky était issu du spitz nain et du husky, sa popularité croissante a inspiré d'autres croisements. Grâce à l'utilisation des tests génétiques Embark ND, de nombreuses lignées ont révélé provenir d'autres races telles que le samoyède, le berger Shetland, le Jack Russell terrier, le chien finnois de Laponie, le chien esquimau américain...

Pour en finir avec cette situation, l'Association française du pomsky, créée en 2023, s'est lancée dans un travail de fond en détaillant le standard établi aux États-Unis avec l'objectif de « décrire avec précision les critères spécifiques représentant le pomsky idéal, équilibré dans ses formes et son caractère ». Comme ils suivent les directives de la FCI, ils pourront être recherchés par les éleveurs sélectionneurs dans les années futures.

« Créé avec l'aide de personnes expertes dans le respect des standards des chiens de race, ce nouveau référentiel définit le beau et le bon pomsky, caractérisant l'équilibre idéal d'un chien de race, facile à reconnaître parmi d'autres races apparentées », explique Véronique Hubert, présidente de l'association.

Faire reconnaître la race par la FCI

L'Association française du pomsky se bat pour obtenir une homogénéité de plus en plus importante de cette race en suivant les critères du standard et les recommandations de santé afin de ne pas produire des chiens atteints de maladies héréditaires graves.

La prochaine étape est de faire reconnaître le pomsky comme race officielle par la FCI.

L'association mène différentes actions sur le long terme, structurées autour du standard qu'elle a développé : deux expositions, en région parisienne en mars et en Normandie en juin, groupe Facebook axé sur la sélection, base publique de données généalogiques, chaîne YouTube, adhésions annuelles offertes pour l'année 2024, lancement d'une revue spécifique, webinaire mensuel spécial Pomsky, séminaire.

Des études seront mises en place à partir de données récoltées auprès des propriétaires et éleveurs. L'association envisage de financer une partie des tests de santé qu'elle encourage éleveurs et propriétaires de pomsky à effectuer. Ils permettront d'évaluer dans quelques années le degré de présence de certaines maladies héréditaires et de les éradiquer rapidement. V.D.